Donkey Kong Land

Cranky Kong, vieux pionnier sur le retour des jeux vidéo et patriarche des primates, se balançait dans son rocking-chair tout en prenant à parti son petit-fils Donkey Kong, et son pote Diddy.

“Ouais, je dois admettre que votre dernière aventure a eu plus de succès que je ne l’escomptais… Pas étonnant d’ailleurs, avec tous ces graphismes bidules-chouettise et votre musique d’aujourd’hui… Ah vraiment, les gamins achètent n’importe quoi, de nos jours”.

Habitués aux jérémiades du vieux singe, Donkey et Diddy se mirent à admirer la jungle environnante…

“De mon temps, la palette de couleurs était plus que limitée et les jeux étaient tout aussi grandioses. Ecoutez-moi bien, mes p’tits gars, ne venez pas me dire qu’aujourd’hui, vous pourriez faire mieux !”

Bon bref… Cela faisait des heures que Cranky était sur son cheval de bataille favori, et Donkey en avait vraiment ras la casquette !

Donkey : “Ecoute, espèce de vieux ronchon antédiluvien ! Si Donkey Kong Country a eu autant de succès, ce n’est pas seulement à cause de tes fameux graphismes bidules-chouettise ! Les couleurs, la résolution… Foutaises ! C’était hyper marrant, point à la ligne !”

”Et puis, si tu crois que c’était de la tarte que d’affronter K. Rool et sa bande de rigolos ! On en porte encore les marques ! conclut Diddy.

Cranky secoua la tête d’un air entendu. Les deux p’tits jeunes vient mordu à l’hameçon. Ils ne marchaient pas, ils couraient !!

“Alors, d’après-vous… votre dernière aventure aurait eu autant de succès sur le… Game Boy ?” dit ce vieux rusé de Cranky.

Sans hésiter, Donkey affirma : “Ben oui, je crois que c’est clair!” Diddy en ajouta même :

“Alors là, c’est quand tu veux sur le Game Boy. Je suis prêt à remettre ça avec less Kremlings, ces voleurs de bananes !” Ce qu’il ne disait pas, c’est qu’il aurait tout fait pour échapper aux exercices de garde que lui imposait Donkey.

Cranky rétorqua “Je le croirai quand je le verrai. Bon, je vais contacter K. Rool et tout arranger. Demain, vous vous réveillerez sans votre stock de bananes”.

Donkey et Diddy se regardèrent et réalisèrent que Cranky leur avait préparé un sale plan !

Cranky continua avec délectation : ”Cette fois, les Kremlings vont cacher vos bananes dans des nouveaux secteurs de l’île. Je vais dire à Rool de vous faire la totale, de vous concocter des nouveaux pièges pas tristes et de vous trouver des nouveaux ennemis bien vicieux ! Hi hi hi ! Fini pour vous la petite aventure peinarde !”

La haine  Donkey avait la haine ! Lui qui pensait s’installer dans sa cabane le lendemain, les doigts de pieds en éventail, et regarder la finale de la Ligue des Bananes… Mais il n’allait pas laisser le vieux ringard lui saper le moral.

Tout ce qu’il put rétorquer, ce fut : “Quand tu veux, vieux ronchon… Quand tu veux !” Puis, il courut se réfugier dans sa cabane. Car ce qui l’attendait, il valait mieux faire le tour du cadran.